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elections sénatoriales 2011 - Page 2

  • LES SENATORIALES VANVES : ET LES VERTS DANS TOUT CELA ?

    Durant toute cette campagne des sénatoriales, bien discréte mais pas feutrée, on n’a pas tellement entendu les écologistes, notamment à Vanves où ils n’ont même pas parlé des sénatoriales sur leur blog. Il est vrai qu’ils font cause commune avec le PS, le PC, le FdeG sur une liste unique. Et que l’on n’entend que sa tête de liste – Philippe Kaltenbach - qui clame partout  « Nous ne sommes plus face à une citadelle imprenable, mais dans la même  dynamique qu’en 2001 à Paris. Il faut arriver à la conforter à l’occasion de ses sénatoriales ! ». Et pourtant dimanche soir, les Hauts de Seine devraient avoir un nouveau sénateur Vert, avec André Gattolin, une première pour le 92 – sachant qu’il y a 4 sénateurs EELV dont Dominique Voynet au Sénat - comme le fut l’élection de Vincent Gazeilles, premier conseiller Général  Verts, représentant Clamart, à l’assemblée départementale.  

     

    Très présent dans la vie associative et de ce mouvement, Anré Gattolin fait parti des gens qui ont contribué à la dynamique d’Europe Ecologie à la fin 2008,  en autre, avec Daniel Cohn Bendit et bien d’autres, issus des grands organisations non gouvernementales, ou de l’action citoyenne. « J’ai été délégué national adjoint du mouvement Europe Ecologie, j’ai beaucoup participé à la campagne des Régionales en Ile de France auprès de Cécile Duflot, aux cantonales... Et à un certain moment, mes amis m’ont poussé, cherchant  à diversifier la représentation entre les ex-verts et les ex-non verts, à profiter de mes compétences en tant que représentant de la société civile et professionnelle » explique t-il.  « J’ai un vrai engagement qui remonte à plus de 35 ans dans toutes les formes de mouvement démocratique européen, ayant été secrétaire général des jeunesses européennes fédéralistes en Ile de France… et au niveau écologiste à la fois dans le domaine environnemental qui est assez ancien dans toutes les associations, mais qui n’est pas simplement de défense de la nature, en prenant en compte les hommes, et la dimension humaine et sociale » Il entend faire son travail de parlementaire à plein temps tout en continuant la vie associative, ayant signé la charte éthique d’Anticorps (contre le cumul des mandats).

     

    Et il a une idée bien arrêté des dossiers altoséquanais et franciliens dont il se saisira notamment à l’occasion des débats sur le Grand Paris  : « Notamment la question de l’urbanisation et de la densification du territoire des Hauts de Seine qui est déjà très dense. Je ne suis pas du tout contre la construction de logements, si possible en retrouvant un ré-équilibrage de nos territoires dans les Hauts de Seine, parce qu’effectivement entre la part de logements sociaux de certaines communes et d’autres cités au nord, on a l’impression de passer de l’Equateur au Pôle Nord. Il y a vraiment une disparité très important » explique t-il en ajoutant : « Je suis très dubitatif par cette relance de l’urbanisme commercial avec la construction de tours dans chaque grande commune détenue par la majorité actuelle, surtout lorsqu’on voit l’état économique du marché des bureaux où l’offre dépasse déjà la demande. Nous sommes là dans des logiques de court terme, car cela génère effectivement de l’activité et des rentrées, mais sans calculer les coûts d’infrastructures. Surtout lorsqu’on voit l’engorgement, le dysfonctionnement des transports collectifs ou individuels. On se retrouve en fait dans une économie qui ressemble à de la cavalerie immobilière ». Tout récement, il a d’ailleurs  demandé sur le nouvel incinérateur d’Isssy les Moulineaux,  « à ce que l’on fasse une vraie étude épidémiologique sur les populations car les normes utilisées tiennent compte uniquement des émissions et des rejets faits par l’incinérateur mais pas de la présence du Bd Périph et de la voie sur berge. Et là, le sénateur peut peser à la fois sur les pouvoirs locaux et les organes administratifs gouvernementaux ».

  • SENATORIALES 2011 A VANVES : L’UMP VICTIME DE LA DISSIDENCE MAIS PAS DU NC !

       Si la campagne de l’UMP 92 pour les sénatoriales  avait été ouverte avec Jean François Copé à Neuilly le 7 Septembre dernier, elle sera pratiquement cloturée avec Gérard Larcher, président du Sénat le 22 Septembre à Antony chez Patrick Devedjian, président du Conseil Général. Entretemps, les grands électeurs de Vanves ont rencontré, avec leurs collégues d’Issy les Moulineaux, Roger Karoutchi et Isabelle Debré qui ménent la liste UMP (officielle) comme ils l’ont fait aux élections régionales de 2004, en ne cherchant peut être pas à trier sur le volet leurs interlocuteurs. Mais voilà, elle a suscité quelques dissidences rentrées dans le rang, sauf pour l’un d’entre eux, et pas le moindre, avec Jacques Gautier, sénateur maire de Garches et président de l’association des Maires du 92

     

    « C’est à la fois une liste qui territorialement représente la totalité du département des Hauts de Seine. Pour la première fois, on va de Villeneuve la Garenne au nord  à Châtenay Malabry dans la 13éme circonscription du sud des Hauts de Seine, qui n’était pas représenté au Sénat depuis des décennies. Elle représente toutes les sensibilités de l’UMP » expliquait Roger Karoutchi qui a joué les rassembleurs : « il y a eu dans les Hauts de Seine, des querelles, des tensions, des conflits. J’ai demandé aux uns et aux autres de faire un effort d’unité, de tourner la page et de faire en sorte que sur cette liste, il puisse y avoir des gens qui n’ont pas, dans des luttes internes, pris parfois les mêmes positions mais qui se retrouvent et comprennent que pour gagner demain dans les Hauts de seine, il faut évidemment revenir à autre chose. Mettre un terme à la machine à perde, reconquérir les territoires perdus, retrouver unité et dynamisme de manière à se préparer au mieux pour les élections présidentielles. Et tout le monde a accepté de jouer le jeu ! C’est pour cela que je regrette ces dissidences ! ». Et d’indiquer que la liste UMP est soutenue par  Charles Pasqua et Jean Pierre Fourcade qui étaient à la tête de deux listes dissidentes en 2004, par Patrick Devedjian, les époux Balkany et Aeschlimann, Christian Dupuy…

     

    Lundi soir à Issy les Moulineaux, ils ont parlé des thémes de la campagne qui porte sur 2 à 3  éléments : « sur le principe de l’unité qui seule, peut nous permettre de conserver des siéges et d’éviter d’en donner un troisiéme à la gauche. Sur le soutien au président de la République et au gouvernement. Cela veut dire que nos élus s’engagent au Sénat à soutenir l’action réformatrice du gouvernement, l’action de redressement, la régle d’or budgétaire, la réduction des déficits, la lutte contre l’émigration clandestine, le renforcement de la sécurité, la transformation de notre systéme éducatif. Et en même temps, nous sommes des élus et nous serons des élus libres et responsables. Cela veut dire que nous avons des convictions, des engagements politiques connus : nous soutenons François Fillon, Nicolas Sarkozy, mais nous avons, comme élu, la capacité dans le dialogue, d’améliorer des textes du gouvernement, d’amender, de défendre les collectivités territoriales parce que nous savons que nous sommes d’abord des représentants des élus locaux, des collectivités. Et nous avons la capacité en parallèle de dire, dans certains cas, en fonction de nos convictions, qu’il faut modifier les textes. J’ai clairement dit que tout ce qui était envisagé dans la gouvernance du Grand Paris, sur la structuration des collectivités notamment,  ne nous convenait pas. Et que nous ferions un certain nombre de propositions pour améliorer les textes et faire en sorte que nos communes ne soient pas sous tutelle, ne soient pas contraintes, que la péréquation, ne soient pas toujours en situation de contrainte supplémentaire sur les finances des communes des Hauts de Seine, que dans les textes qui arrivent sur les transports, notre département ne soit pas oublié »

     

    Ils sont revenus sur le risque de faire tomber à gauche le Sénat : « Le PS a une vraie chance d’accéder à la présidence du Sénat. Le problème est qu’il y a des dissidences à droite malheureusement dans beaucoup de départements. Nous avons donc un vrai risque de perte de la présidence du Sénat. Parce que la base électorale qui est celle des élections municipales de 2008, est déjà mécaniquement moins bonne pour la Droite de ce qu’était la base électorale de 2001. Mais en plus, la dispersion des voix existantes nous fera perdre un peu partout en France, des siéges. D’où le risque majeur ! le fait qu’il y ait une liste dissidente risque fort d’empêcher l’UMP d’avoir le 4éme siége dans les Hauts de Seine. En l’empêchant de l’obtenir, cela donne un 3éme siége à la gauche. Double punition : Nous perdons un siége, la gauche en gagne un, à un moment où , chacun le sait, la majorité au Sénat, va se jouer dans un mouchoir de poche. Et nous ne pouvons pas prendre ce risque » explique Roger Karoutchi. Mais la majorité présidentielle et départementale devrait garder un 4éme siége grâce à la liste NC conduite par Hervé Marseille qui est assuré d’être élu à la Haute Assemblée.

     

    C’est peut être pourquoi Bernard Gaucheau et ses colistiers NC vanvéens  iront voter pour lui, pour justement assurer ce 4éme siége au NC quels que soient leurs amitiés et sentiments pour leur collégue vanvéenne, la sénateur sortant Isabelle Debré (UMP).  La politique est un métier ! Commentateur politique l’est aussi ! Et tout cela avec l’accord de l’UMP comme l’expliquait récemment Roger Karoutchi en donnant les raisons pour lersquelles UMP et NC n’ont pas fait liste commune : «  C’était une hypothése que nous avions envisagé en premier lieu avec une liste unique conduite par Hervé Marseille et moi. Dans la meilleure entente qui soit, nous avons regardé ce qu’étaient nos électorats. Hervé Marseille nous a dit, et j’en étais pleinement d’accord, qu’il y a des électeurs centristes qui risquent de ne pas vouloir être sous la houlette de l’UMP, et sans inverse, des électeurs UMP risquaient de dire qu’on sacrifie certains des nôtres au profit des centristes sur la liste. Nous avons convenu que le plus simple est qu’il y ait deux listes officielles en bonne harmonie,  soutenues l’une par l’UMP, l’autre par le NC, avec des électorats différents mais complémentaires dans la majorité présidentielle »

  • SENATORIALES A VANVES ET DANS LES HAUTS DE SEINE : LE POINT SUR LA SITUATION MOINS DE 15 JOURS AVANT LE SCRUTIN

    A Vanves les  47 grands électeurs dont 9 suppléants sur 2095 altoséquanais  ont commencé à être sollicités par les différentes listes officielles et dissidentes qui tiennent réunion chaque soir de la semaine avec leurs tête de liste.  Sachant qu’il y a une quarantaine de grands électeurs supplémentaires liés à l’évolution démographique. Et que chacun recevra 15,25 € (hors indemnité transports) pour aller voter à la Préfecture. Un jeune grand électeur de Courbevoie a proposé à ces collégues de verser cette indemnité forfaitaire à une association agissant dans le domaine sociale, soit prés de 30 000 €.

     

    La liste UMP conduite par Roger Karoutchi avec Isabelle Debré rassemble des élus de tout le département, alors que la liste conduite par Philippe Kaltenbach (PS), fait plutôt « gauche unie »  ou « plurielle » avec 5 PS, 2 PCF-FdeG, 1 EELV, 1 Gauche citoyenne. « Il n’y a qu’une seule liste à gauche, alors qu’il y en, a 5 à droite » se réjouissait son chef de file, maire de Clamart. Ses deux informations résument à peu prés la première semaine de la campagne sénatoriale passée, marquée par l’ouverture des inscriptions (des listes),  à la Préfecture des Hauts de Seine et une grande réunion publique de l’UMP avec Jean François Copé à Neuilly. Pour la seconde (semaine) qui s’ouvre, les grands électeurs seront sollicités par les différentes listes à travers des réunions communales, comme celle de Denis Badré (Modem) hier soir à Vanves, et les listes ont jusqu’au 16 Septembre pour s’inscrire.

     

    A écouter les leaders de ces listes,  mathématiquement, l’ensemble de la droite devrait passer de 5 à 4 siéges et l’ensemble de la gauche de 2 à 3 siéges. A droite, le duel à suivre concerne la liste officielle conduite par Roger Karoutchi avec Isabelle Debré, et celle conduite par Jacques Gautier, sénateur sortant, maire de Garches et président de l’association des Maires des Hauts de seine qui pourrait remporter un siége au détriment de Georges Siffredi, 3éme sur la liste officielle UMP.

     

    Au Centre, Hervé Marseille, vice président du Conseiller Général chargé des transports et maire de Meudon, conduit une liste qui devrait remporter un siége. Mais il a face à lui, Denis Badré, Sénateur Maire Modem de Ville d’Avray, décidé à se battre comme un lion pour regagner son siége

     

    A Gauche, Philippe Kaltenbach (PS), vice président du Conseil régional et maire de Clamart, conduit une liste très gauche plurielle (PS-EELV-PC-FdeG) qui escompte faire 3 siéges grâce aux 700 gransds électeurs de gauche recensés et une cinquantaine indépendants qui ne sont pas dans une logique partisane et « peuvent envoyer un signe »

     

    A côté de ses listes, d’autres ont fait leur apparition qui devraient grapiller quelques voix sans succés : une liste DVD  conduite par Hugues Sirvien Vienot (DVD), ex-PR, ex-Maire adjoint de Boulogne en mal de notoriété et de responsabilité qui organise une réunion à Vanves  le 22 Septembre, et une liste CAP 21.